Le koshari est né au XIXème siècle, pendant la période coloniale de l’Égypte sous domination britannique. De nombreuses influences culturelles se sont alors mêlées en Égypte. En effet, le riz a été introduit d’Asie, les pâtes d’Italie et les lentilles d’Inde ou du Moyen-Orient. Les vendeurs de rue combinaient ces ingrédients bon marché pour créer des repas nourrissants destinés à la classe ouvrière égyptienne. Le nom « koshari » dérive probablement du mot hindi « khichdi », un plat de riz et de lentilles. Au fil de l’évolution de la recette, les ingrédients de base, à savoir le riz, les pâtes, les lentilles et les oignons frits, sont restés. Au fil du temps, le koshari s’est répandu des stands de rue aux restaurants à travers l’Égypte.
Il est aujourd’hui apprécié par toutes les couches de la société, comme le plat réconfortant par excellence du pays. Et pour cause, il s’agit d’un plat ULTRA riche en féculents, le plus riche que nous ayons gouté parmi tous les plats du monde ! A déguster au moins une fois juste pour dire “je l’ai fait” 🙂
